Black Love

Composition photo: moi même

     Après quelques temps à se chercher, à se tourner autour, il a suffi d’un regard pour poser mes lèvres sur les siennes. Son regard a eu raison de mon amour et de l’intensité de mes sentiments amoureux envers elle. Cela se passa lorsque je quittais son appartement, je n’entendis pas la porte de son appartement se refermer, je me sentais observer, je me retourne, elle était adossée contre un mur dans le couloir tout sourire. Je laisse tomber mon sac à dos par terre me précipitant vers elle pour gouter ses lèvres vanillées. Tel fut mon soulagement, ma joie de pouvoir enfin réaliser mon désir, mes yeux se mouillés d’émotions après tant d’incertitudes, d’attentes, de doutes, de peurs. La minuterie du couloir s’éteignit, elle m’invita à continuer ce délicieux moment chez elle dans sa chambre. On continua à s’embrasser longuement sur son lit, en se caressant le visage, en s’observant. Chacun effeuilla l’autre doucement, accompagné de tendre baiser, comme une première fois. La beauté de sa peau métissée me faisait frissonner, j’étais intimidé par son corps, je n’osais la toucher. J’ouvris le dernier bouton de son chemisier blanc en flanelle puis le laisser tomber derrière ses épaules. Ses deux petits seins ainsi que ses tétons durcis m’invitaient à en prendre soins. Elle passa une main sous mon t-shirt, me caressa le torse puis l’enleva. Elle me couvrait de baiser pour me rassurer, m’apaiser. J’étais en stresse, cela fait des années que je n’ai pas eu de relation sexuelle. Je lui dis en la regardant dans le fond des yeux que :

- « Ça risque d’être rapide ».

- « Ne t’inquiète pas » : me répondit elle posément avec un sourire empathique, plein de douceur.

      En entendant ses mots sortir de sa bouche, j’eu un regain de confiance en moi, de la force, je la serrais fort contre moi, je pouvais à présent la caresser sans crainte. On continua de se déshabiller mutuellement, elle sortit ensuite un préservatif du tiroir de sa table de chevet. L’ombre projetée par la flamme des bougies dansée sur les murs dessinant l’échine de ses courbes Saharienne. Elle enfila le préservatif sur mon sexe avec attention, délicatesse, dextérité. Il n’y eu ni fellation, ni cunnilingus, on ne le souhaitait pas, ni elle ni moi. On se pénètre dans la position du lotus, quoi de mieux pour la regarder s’épanouir, voir nos ébats dépeindre sur nos visages.

- « J’aime sentir ton sexe glisser entre mes lèvres mouillées. Continue de me pénétrer profondément, c’est tellement bon ! » me dit elle.

- « Tu es si belle quand tu lâche prise, j’aime te regarder ».

    Lorsqu’on senti l’orgasme venir, on colla nos fronts, nos bras autour du cou de l’autre, nos respirations étaient fortes et bruyantes, puis nous jouissons ensemble s’agrippant, se serrant fortement l’un contre l’autre. J’ai failli tomber dans les pommes tellement mon éjaculation était longue et intense, elle eut deux orgasmes simultanés, nous étions en total fusion. Je caressais ses cheveux crépus, son nez, sa bouche, ses joues, … lui susurrer à l’oreille des mots sucrés, tout en continuant de doux va-et-vient. Je m’allongeais sur le dos, la basculant avec moi, nous nous câlinons, toujours en nous !

Mickaël

Mon récit précédent a lire: https://vuxtapix.over-blog.com/2022/10/la-brune-du-parking.html